Du 6 au 10 mars 2023, se tient la première semaine des métiers du nucléaire. Pôle Emploi mène un travail de communication important en cette occasion, pour promouvoir les différentes carrières accessibles dans l’industrie nucléaire. Chez Interaction Intérim, nous recrutons et formons des salariés intérimaires pour ces métiers. Découvrez ici comment vous pouvez travailler avec nous.
Aurélien Robin, engagé dans l'intérim nucléaire depuis dix ans
Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
Bien sûr. Je m’appelle Aurélien Robin, je suis responsable de l’agence Interaction Intérim de Pierrelatte, dans la Drôme. L’agence est ouverte depuis mai 2022 et possède la certification CEFRI.
Depuis combien de temps exercez-vous dans le domaine nucléaire ?
Cela fait un peu plus de dix ans que je travaille dans l’intérim dans le sud de la France. C’est un territoire où l’industrie nucléaire est très bien implantée, dans le sillon de la vallée du Rhône. De manière assez évidente, j’ai eu à déléguer des intérimaires sur les sites nucléaires comme ceux du CEA Marcoule ou des CNPE du Tricastin et de Cruas, mais aussi en Grands Déplacements.
Que faut-il savoir de particulier, pour travailler dans l’intérim nucléaire ?
Le grand sujet, ce sont les formations. Pour pouvoir être délégué, un intérimaire doit en valider un certain nombre. Sans elles, il est impossible d’accéder aux sites nucléaires. Les règles de sécurité sont très strictes. Elles sont là pour encadrer la sécurité des installations mais aussi et surtout celle des intérimaires.
Y-a-t-il des prérequis pour travailler dans un tel secteur ?
Oui, bien entendu. Les sites sont sécurisés et les salariés font l’objet d’un suivi médical renforcé.
Les candidats doivent avoir un casier judiciaire vierge, pas de contre-indication médicale (des examens complémentaires sont pratiqués : prise de sang, radio des poumons…) et un véhicule pour assurer les déplacements si besoin.
Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une grosse expérience pour exercer certains métiers, le savoir être est le premier des prérequis.
Quelles sont les formations importantes à suivre pour travailler dans l’industrie nucléaire ?
La plus importante, c’est sans doute la formation Savoir Commun du Nucléaire (SCN). Elle comporte deux niveaux. La SCN1 est nécessaire pour travailler sur des fonctions exécutantes. La SCN2, pour devenir Chargé de travaux. Elles sont indispensables.
Ensuite, on compte la formation Complément Sécurité Qualité (CSQ) et celle concernant la Radioprotection (RP1 ou RP2). De manière assez évidente, la H0B0, certification d’habilitation électrique, est plus qu’utile mais elle ne concerne pas le seul secteur nucléaire.
Les intérimaires peuvent-ils se former avec l’agence Interaction Pierrelatte ?
Absolument ! Si nous avons la possibilité de fidéliser les salariés les plus engagés, nous le faisons !
Nous mettons en place notamment des AFPR avec la collaboration de Pôle Emploi, et des formations « métiers » comme « échafaudeurs », très demandées par les entreprises du secteur. (Quelle est la politique de formation du Groupe Interaction ?) Les formations importantes sont valables trois à quatre ans en fonction des habilitations, il y a vraiment possibilité de travailler ensemble sur la durée. Nous proposons également à nos intérimaires fidèles une montée en compétence en passant d’exécutant à chargé de travaux.
Quels sont les métiers pour lesquels vous recrutez dans l’intérim nucléaire ?
Échafaudeur, nous venons d’en parler. Les agents logistiques nucléaires sont aussi très demandés. Sinon, ce sont les métiers classiques de l’industrie et du bâtiment : électriciens, mécaniciens, tuyauteurs, soudeurs, maçons, peintres… Le contexte est particulier du fait de la radioactivité, mais les actions restent finalement très communes.
Qu’est-ce qui diffère dans le quotidien du travail sur un site d’industrie nucléaire ?
La réglementation. Tout est beaucoup plus réglementé et procédurier. Là où pour construire un muret, une entreprise de BTP aurait besoin d’une journée, cela peut prendre une semaine dans une enceinte nucléaire. Toute action doit être validée afin d’être mise en place.
Quelles sont les entreprises qui recrutent en intérim dans l’industrie nucléaire ?
EDF fait appel à des entreprises prestataires pour assurer la maintenance et l’entretien des centrales.
Nous travaillons avec un grand nombre de ces sous-traitants. Il y a du travail dix mois sur douze sur chaque site. D’où l’intérêt de pouvoir faire du Grand Déplacement, afin de suivre les besoins des clients, tout au long de l’année.
Comment travaillez-vous avec ces intérimaires ?
Comme je le fais avec tout intérimaire. Moi, je crois vraiment en la proximité. Les relations humaines, ça se construit avec le temps, dans l’action et la disponibilité. C’est encore plus vrai avec les salariés que je délègue en mission d’intérim Grand Déplacement. Soutenir ces co-acteurs, ça passe par les aider à trouver de quoi se loger, par exemple, quand ils sont loin de chez eux.
Et je crois aussi beaucoup dans la montée en compétence. « L’intérim source d’avenir », c’est le mot d’ordre chez Interaction, ça me va bien. Former les co-acteurs pour leur permettre d’évoluer dans leur carrière, c’est une marque de considération importante.
Vous êtes en recherche d’emploi et l’exemple d’Aurélien Robin vous parle ? Si l’intérim dans l’industrie nucléaire vous intéresse, notre moteur de recherche d'offres d'emploi est à votre disposition. Ou prenez contact avec votre agence la plus proche. Il n’y a pas besoin d’avoir un site nucléaire à proximité de chez soi pour trouver des missions.